Offre actuelle de lasers et leur utilisation.
Une tendance importante en urologie est la vaste gamme actuelle de lasers. En plus de connaître l’offre, il est très important de savoir utiliser ces lasers correctement.
Dr. Van Haute
« Quand nous utilisons des lasers à puissance élevée, nous introduisons beaucoup d’énergie dans le corps. Cette énergie crée de la chaleur et cette chaleur n’est pas sans danger pour les reins. Il est donc très important d’utiliser les lasers correctement et d’assurer un débit adéquat », ajoute le Dr. Tailly.
Gaines d’accès souples avec fonction d’aspiration.
Deuxième tendance identifiée par les chirurgiens est l’utilisation des gaines d’accès urétéral souples avec fonction d’aspiration (bendable suction access sheaths en anglais). Utilisées depuis plusieurs années en Chine, elles n’ont fait leur apparition en Belgique que l’année dernière. Le Dr. Van Haute : « Il s’agit de gaines d’accès classiques, mais dotées d’une fonction d’aspiration et d’un embout flexible. Cela vous permet de positionner la gaine d’accès – en fonction de votre scope – dans un calice et de lasériser ce calice avec un flux continu. Vous pouvez même choisir d’aspirer le calice concerné. Je pense que cela pourrait changer profondément nos procédures actuelles de chirurgie intrarénale rétrograde. »
« Auparavant, je ne croyais pas vraiment aux gaines d’accès, mais les nouveaux modèles avec fonction d’aspiration sont réellement utiles, en particulier pour pulvériser de gros calculs. Parfois, les quantités de poussière dans les reins seront tellement importantes que des fragments plus grands sont invisibles. Les gaines d’accès souples permettent une aspiration très efficace de cette poussière », ajoute le Dr. Tailly.
Tendance à la miniaturisation.
Ces dernières années, la tendance à la miniaturisation est de plus en plus prononcée. « Grâce aux gaines d’accès plus petites, nous allons probablement devoir procéder moins fréquemment à la pose préalable d’un stent », indique le Dr. Van Haute. Le Dr. Tailly : « Les gaines d’accès plus fines vont devenir un complément utile à notre arsenal. »
« La pose préalable d’un stent n’est pas seulement stressante pour le patient, elle pèse également sur notre système social. Si l’on implante un stent deux ou trois semaines à l’avance, les personnes concernées risquent de rester chez elles parce qu’elles ne peuvent pas ou ne veulent pas travailler avec un tel stent. », conclut le Dr. Tailly.
Nous voulons offrir à nos patients le traitement le plus efficace possible pour qu’ils puissent se débarrasser de leurs calculs en un minimum de séances et avec un minimum de complications.
Dr. Tailly
Vous voulez en savoir plus sur ces tendances et sur d’autres évolutions dans le domaine de l’urologie ? Dans le quatrième épisode du podcast BeMedico, le Dr. Tailly et le Dr. Van Haute parlent en outre des traitements PNL et mini-PLN, ainsi que de leur journée de repos idéale, de leurs livres préférés et de leurs destinations de voyage.